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Chavirer (2019) de Lola Lafon

Commentez cette phrase que Lisseth a trouvé dans le roman:

“L’affaire Galatée nous tend le miroir de nos malaises: ce n’est pas ce à quoi on nous oblige qui nous détruit, mais ce à quoi nous consentons qui nous ébrèche ; ces hontes minuscules de consentir journellement à renforcer ce qu’on dénonce”.

Etes-vous d’accord avec cette affirmation ? Oui ou non et pourquoi ? Quelle est à votre avis la solution pour éviter “ces hontes minuscules de consentir journellement” ? Est-ce que dans le livre Cléo aurait pu/ aurait été capable de ne pas consentir à l’invitation de Cathy à faire partie de la fondation Galatée ?

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  1. Oui, je suis d’accord avec cette affirmation parce que Cléo est complice avec Cathy––qui plus tard t’abandonnera––du fait qu’elle a pris part au recrutement des jeunes filles dans une chaîne de pédophilie afin d’avoir la bourse qui l’aiderait à réaliser son rêve. De ce fait, elle ressent une culpabilité extrême pour toute une vie après avoir non seulement gâter sa carrière, mais aussi l’avenir prometteur des autres jeunes filles Galatée.

    Pour éviter “ces hontes minuscules de consentir journellement”, la solution est d’arrêter de consentir à ce que l’on dénonce et de se mettre toujours en question quand des choses étranges et peu communes se presentent devant nous, telles que les grosses sommes offertes à Cléo par Cathy et les magasins et restaurants de luxe qu’on lui fait visiter en tant que fille ordinaire appartenant à la classe populaire.

    Non. Dans le livre, Cléo n’aurait pas été capable de ne pas consentir à l’invitation de Cathy à faire partie de la fondation Galatée car elle n’avait que 13 ans. Un âge d’innocence dont elle ne pouvait pas rapidement saisir la vraie nature d’une grande dame comme Cathy, qui lui montrait que de la gentillesse, du support, de la richesse et de l’espoir pour son future. Brièvement, on dirait qu’elle a été exploitée par Cathy à cause de son âge et classe sociale inférieure.

  2. Je suis d’accord avec l’affirmation ci-dessus.
    En ce qui concerne les choses que nous acceptons, ce que nous acceptons est souvent affecté par la personne, ou les personnes, à l’autre bout de cet accord. Parfois, nous acceptons des choses parce que nous nous sentons obligés de le faire, même contre notre meilleur jugement. Parfois, nous choisissons d’accepter des choses que nous savons être mauvaises, ou que nous pensons être minimales, et nous ignorons donc tout ce qui pourrait être inacceptable, ou tout ce que nous pensons être préjudiciable, en raison des avantages que nous pourrions éventuellement en tirer. Un accord est un choix – et les choix ont des conséquences. Les choses auxquelles nous consentons peuvent s’accumuler, et les conséquences peuvent être énormes.

    Les “petites honteuses du consentement quotidien” peuvent être évitées en disant non aux choses que nous savons et comprenons être mauvaises. Cela peut être complexe car nous sommes tous conditionnés à certaines habitudes,
    Parfois, les individus ne sont pas conscients que les choses négatives qu’ils acceptent peuvent faire boule de neige et se transformer en circonstances désastreuses ; une autre façon d’éviter ces humiliations est de faire confiance à votre instinct si quelque chose ne vous semble pas correct. Fixer des limites pour soi-même et pour les autres en ce qui concerne ce qui est acceptable d’accepter, peut également être utilisé afin d’éviter ces “honteux”.

    À mon avis, Cléo aurait pu ne pas consentir à l’invitation, à condition de le savoir et de comprendre les conséquences de ses choix. Cependant, elle était jeune et naïve, et aveuglée par la possibilité de réaliser ses rêves. Je crois que si ses parents étaient mieux informés, s’ils avaient suivi leurs instincts et avaient appris à Cléo à naviguer entre ces signes, alors Cléo aurait compris le pouvoir qu’elle a de dire non, et elle n’aurait pas consenti à l’invitation de Cathy.